I'm in love with my car. (Caleb)

I'm in love with my car.

D'un œil prudent, elle détaille les alentours pour s'assurer qu'aucun curieux ne peut assister à cette scène aux risques démesurés. Elle sait que les petites vieilles du quartier ont tendance à considérer le moindre de ses mouvements comme très divertissant, et qu'elles pourraient, par une volonté d'apporter des éléments nécessaires à une enquête policière, trahir ses faits et gestes. Elles ne rateraient aucune occasion de faire du tort à la Marie-couche-toi-là de l'appartement d'à côté, toujours prêtes pour faire circuler le prochain ragot qui serait alors répété par d'autres bouches vicieuses et rapporteuses. C'est pourquoi Dodie s'est placée dans un coin reculé du parking, sur le côté de l'immeuble, pour se rendre invisible des yeux des vipères aux langues acérées.

Elle scrute le pneu de sa propre voiture, hésite une seconde, pas très longtemps, avant d'y enfoncer la lame de son couteau. Au moment où il se plante dans le flanc de la seconde roue, elle a conscience qu'elle s'engage dans une histoire qu'elle peinera à contrôler. Il est pourtant temps qu'elle mette son plan à exécution, depuis le temps qu'il s'organise dans son crâne. Alors elle glisse son portable à son oreille en appelant le numéro du garage le plus proche, celui qu'elle avait scrupuleusement enregistré dans son répertoire quelques jours auparavant. Elle raconte son bobard, prend rendez-vous pour remplacer ses pneus. Elle a pourtant acquis cette compétence, pourrait les changer elle-même, mais cela ne fait pas partie du stratagème. Elle patiente à l'intérieur de son habitation le temps que le garagiste arrive, en espérant que son sauveur de pneus sera bien celui qu'elle s'attend à croiser. Quand elle décroche son téléphone pour lui répondre et que son timbre de voix grave la prévient de son arrivée, l'espoir se ravive.

- Je te rejoins devant l'immeuble.

Une fois devant, elle le cherche des yeux. En décalage avec le groupe de jeunes en survêtement et baskets qui traîne à l'entrée, le mécanicien est détectable grâce aux traces de graisse qui traînent sur ses vêtements. Elle reconnaît son visage de banlieusard taciturne et bougon, sa mère l'avait tant de fois désigné sur d'anciens clichés avec une pointe de nostalgie évidente.

- Tu es bien le garagiste ?

Elle l'accueille d'une poigne de main maîtrisée, d'un regard perçant et de son sourire poli qui lui donne un air angélique, pourtant rapidement chassé par les sifflements et commentaires graveleux qui résonnent derrière elle. La jolie robe rouge, dévoilant suffisamment ses longues jambes dénudées, semble faire effet auprès de ses voisins. Le soleil apparent aurait pu être un prétexte pour retirer quelques centimètres de tissu, mais c'est seulement pour mieux séduire celui qu'elle tente d'approcher le plus subtilement possible. Elle l'accompagne jusqu'à la voiture, le laisse constater les dégâts. Il n'a pas l'air de la reconnaître, d'avoir ce déclic de formuler la phrase banale "Excuse-moi, on ne se serait pas déjà vus ?", qu'elle avait déjà trop entendue de la part de ses amants passagers.

- Je pense que ce sont des jeunes d'ici qui ont profité de cet angle pour que je ne vois rien du tout.

Elle ressort son mensonge, il lui paraît complètement vraisemblable. C'est courant que les jeunes du quartier soient jugés responsables, chaque fois qu'un acte répréhensible est commis dans le coin. Pourtant, quand ils ne passent pas leur temps à la séduire ou la vouloir dans leur lit, sans vraiment croire en leur réussite, ils sont une présence réconfortante vers qui elle se tourne parfois, pour une soirée ordinaire noyée de substances illicites ou de quelques conversations railleuses.

- Je vais te regarder opérer, cela m'évitera de payer tes services la prochaine fois.

Elle plaisante en esquissant son sourire taquin, tentant surtout d'instaurer une ambiance chaleureuse propice au rapprochement. Elle reste en retrait derrière lui, affiche une mine concentrée, en scrutant ses mouvements. Elle pivote la tête sur le côté quand c'est approprié, ayant bien l'intention de faire semblant de s'intéresser à la démarche à entreprendre pour changer une roue. Comme si elle en avait réellement besoin.

Code @Amiante

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Caleb se rappelait avec émotion les jours où … il ne se rappelait de rien, où il passait les premières minutes de sa journée avec des pilules de toute les couleurs et que le reste des heures passaient dans une ambiance psychédélique digne d'un clip de Boney M. Il aurait aimé dire que c'était avant la prison, que cette étape lui avait mis du plomb dans l'aile mais que nenni. Il avait longtemps continuer les conneries après s'être vu obligé de rester dans cette ville, à devoir se faire juger encore plus consciencieusement dans l'espoir, peut être de retrouver son héritage et la maison familiale où son père avait casser sa pipe. Merde après tout ce temps il n'avait pas poser un cierge sur l'endroit de la mort, y allumer un bon joint et se féliciter d'en être débarrasser.

Si il voulait vraiment pouvoir disposer de la tune que son géniteur avait amasser avec sa belle et fructueuse carrière politique, il fallait qu'il montre patte blanche. C'était pour cela qu'il bossait dans ce petit garage de quartier, qu'il n'arrivait presque jamais en retard et qu'il modérait ce qu'il mettait dans ses roulés avant d'aller au taf.Pour ce qui se passait après, ça c'était une autre histoire et que personne n'aille le faire chier sur ce qu'il foutait la nuit, ou qui il foutait. Il essayait de ne pas faire de vague mais il n'en restait pas moins le petit con apparent qui préférait passer la nuit dans des bars scabreux à draguer tout ce était susceptible de bien rouler sur ses hanches un peu plus tard dans un lit où contre une porte des chiottes. C'était là son projet pour la fin de son service mais on lui avait ordonner expressément d'aller voir un cas dans la banlieue d'à coté. Une petite donzelle qui avait un soucis avec sa bagnole.

Il repère le modèle qu'on lui avait décrit, pas commun, parfait. Il avait appris à aimer les voitures Caleb, mettre les mains sous le capot jusqu'à ce que le moteur gonde. Il étudiait les alentours et surtout la petite bande, clichée par excellence de gamins de quartier qui passaient leur journée là , comme si c'était le monde entier. Il fait plutôt l'inventaire de ce qu'il sait sur l'engin, même si la cause de l'appel est évidente :  un banal pneu crevé. Il sourit en pensant que c'est bien la peine d'être capable de décrire tout l'appareil pour juste ça... et que c'était encore plus con de devoir faire appel à un garage pour ça. Il n'allait pourtant pas se plaindre quand suivant le regard des types le sien se pose sur une très jolie poupée. Il n'allait pas dire que c'était son visage qu'il avait maté en premier puisque l'halo du soleil autour de son corps ne lui laissait pas le loisir d'en profiter. Non il voyait surtout les jolies petites courbes qu'une jolie petite robe flattait. Le beau brun jette le mégot à terre et quand il comprends qu'elle ne vient pas vers lui par hasard, que c'est sa cliente, s'approche en retour.   « Je suis bien le garagiste. » Il ne dit même pas son nom. Cela n'a pas grande importance de toute façon. Il opine de la tête quand elle lui désigne les morveux comme responsables et ça ne l'étonne pas plus que ça. « T'as eu de la chance qu'ils te piquent pas tout ce qu'il y avait dans la carcasse. »

Sa valise de boulot frappe le sol ainsi qu'un pneu adapté quand il commence à s'installer, un genoux à terre, faisant que lorsqu'il se retourne se sont ses genoux à elle, découvert qu'il peux observer à loisir alors qu'elle se place derrière lui . Il a un petit rictus quand il se force à regarder son visage. Pas mal non plus, le genre à qui on aurait donné le bon dieu sans confession si on avait pas remarqué le rouge écarlate de sa robe ou de son rouge à lèvre. « Oh je suis certain, que si vraiment tu le voulais tu aurais pu demander à l'un d'entre eux de te changer ton pneu... c'était peut être même une manœuvre pour pouvoir te servir de prince charmant. » Sans le savoir, il rentrait de pieds joints dans ses mensonges. Pourquoi il se méfierait ? Pas qu'il ai une confiance aveugle envers les femmes mais pas plus, pas moins qu'envers le reste de l'espèce humaine. Caleb fait bien son travail , essayant d'oublier la proximité de plus en plus évidente de ... « Au fait c'est quoi ton prénom ? Quitte à avoir une assistante autant te demander ton prénom avant de te faire payer la facture et... » Il désigne du menton toujours les mêmes types. « Tu n'as pas pensé à déménager?Tu aurais moins le genre de soucis avec la faune et la flore... Hm , tu me passe la cric stplait. Histoire que tu sois utile » Il concluait avec un petit clin d’œil même s'il n'avait nullement l'idée de vraiment essayer de la draguer . C'était une cliente et son patron l'aurait défoncé si il savait qu'il choisissait des plans culs parmi ses précieux usagers...Y'aura définitivement eu que le couteau ou autre  dans le pneu qui aura percé son troue aujourd'hui.


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@Dodie Goulden

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Elle réalise que son plan pourrait être un échec s'il reconnaissait ses airs angéliques, ses boucles blondes ou ses yeux clairs. Elle a grandi, évolué, depuis la dernière fois qu'ils se sont croisés ; elle a eu le temps de voir ses courbes pousser et de devenir une femme. Son visage s'est transformé. Elle compte là-dessus pour n'éveiller aucun soupçon dans son esprit. Elle n'est pas effrayée d'être découverte, seulement d'échouer le plan qu'elle s'est façonné dans sa tête. Alors elle n'a hésité qu'une seconde pour crever le pneu de son couteau et commencer sa duperie manigancée. Elle semble payante puisqu'il n'a pas l'air de détecter son identité. En revanche, elle ne se souvenait pas qu'il possédait ce charme renversant, de celui qui n'a pas besoin de s'appliquer pour plaire ; même si sa mère n'en disait que du bien. A l'entendre, il aurait pu être le gendre idéal, surtout qu'il tournait autour de sa sœur aînée à l'époque. Mais elle n'entend plus trop sa génitrice l'évoquer, maintenant qu'elles ont appris la vérité sur les vices du père de Caleb. Elle s'est surtout promis d'être prudente avec le fils. Elle ne croit pas nécessairement que les penchants immondes du géniteur aient pu influencer le comportement du gamin, mais elle s'inquiète qu'il puisse être aussi imbuvable et écœurant que lui. Elle l'accueille toutefois avec engouement, sans se défaire de son sourire courtois.

- Tu penses bien que je suis assez vigilante pour ne pas y placer mon collier en or incrusté de diamants, il ferait effectivement succès ici.

Elle sourit pour continuer sur une touche légère de plaisanterie, montrant bien que c'est loin d'être une de ses acquisitions. Elle ne possède rien d'excessivement cher dans cette voiture, en plus de ne pas être matérielle ou acheteuse de bijoux aux prix excessifs. Au fil des secondes, elle découvre même un homme qui cause, et semble avoir du plaisir à faire un brin de conversation, sans pour autant donner l'impression de seulement tenter de fidéliser la clientèle.

- Ils en auraient profité ensuite, m'auraient rappelé cette incompétence durant les semaines à venir en me donnant un surnom débile, ou se seraient fait des idées.

Même si son problème était vrai, elle n'aurait pas voulu qu'ils pensent qu'elle est en détresse. Caleb leur attribue une ressemblance avec des princes charmants. Elle a conscience que ceux trop perçus comme des délinquants sont souvent des chevaliers servants. Ils demeurent même serviables et bienveillants à son égard, alors elle aurait clairement pu leur demander. Elle a rarement besoin d'aide, mais est sûre de pouvoir compter sur eux en cas de pépin. Si un mec l'emmerdait au sein du quartier, ils deviendraient des boucliers humains qui chassent la menace.

- Des pot de colle surtout ! Demande-leur un seul service et ils penseront que tu as besoin d'eux toute ta vie !

Sa voix n'est empreinte d'aucun agacement, elle ne discrédite pas ceux qui ont de la loyauté à revendre. Elle trouve seulement des excuses pour avoir préféré l'assistance d'un garagiste, tentant d'être la plus crédible possible, et de ne pas s'éloigner non plus de sa véritable personnalité de femme indépendante qui n'a pas envie d'être secourue. Quand c'est un professionnel qui lui prête son aide, elle est moins récalcitrante.

- Tu garderas mon petit secret - que je ne sais pas changer une roue ?

Elle esquisse un sourire complice, instaurant un esprit de confidence qui est évidemment exagéré. Placée derrière lui, Dodie observe les étapes du changement de pneu. Elle n'est pas pour autant en retrait, s'approche même davantage pour donner l'air de vouloir mieux observer, bien que ce soit calculé. Son genou percute son coude en action, leurs peaux se frôlent chaque fois que Caleb recule légèrement son bras gauche.

- Dodie, et toi ? Sait-on jamais, si je te recroise et que j'ai besoin d'un autre service, ce serait mieux que de t'appeler le garagiste.

Il doit sûrement avoir l'habitude que son nom tombe dans l'oubli. Mais les clients pouvaient-ils vraiment chasser de leur tête, un visage si bien fait ? Elle s'abaisse pour sortir le cric de sa mallette et lui apporter, restant finalement agenouillée à ses côtés. Le clin d'œil n'est pas laissé inaperçu, elle laisse même son regard croiser le sien au moment où elle lui tend l'objet, ou quand elle répond à ses interrogations.

- C'est le moins cher que j'ai trouvé et j'apprécie mon coloc. Et puis je suis rarement chez moi.

Elle était tombée sur Luc et n'avait plus envie de le quitter. Vivre avec lui lui donnait une raison supplémentaire de rester à Newbury, même si elle était d'abord poussée par un objectif plus personnel.

- Au fond, ils ne sont pas méchants, je crois surtout que le responsable n'a juste pas apprécié qu'une femme lui dise non. La preuve !

Elle ricane, trouvant ça grotesque qu'un homme puisse crever les pneus d'une demoiselle seulement parce qu'elle n'a pas voulu lui offrir un moment de plaisir. Pourtant, elle avait déjà été témoin d'actions aussi absurdes et insensées. Alors elle en abuse pour réciter son petit bobard. Elle met tellement d'énergie dans ses mots que peu de gens auraient pu douter de son histoire imaginée.

- Mais si tu as des bons plans avec des princes charmants à disposition, n'hésite pas à partager !

Elle pense à des logements, mais inclut en fait toute proposition. Elle reste spontanée, sans trop en faire ou avoir l'intention de changer sa façon de se comporter, de rire souvent. Elle espère seulement qu'il serait facilement sensible à son charme naturel, comme beaucoup d'autres, pour ne pas devoir en faire davantage.

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Caleb n'en était pas à sa première intervention sur le terrain. Il aimait à dire que son patron voulait juste se débarrasser de lui, ne plus avoir sa grande gueule au garage mais p'tre juste qu'il lui faisait confiance au moins un petit peu.  C'est qu'il était étrangement pas mauvais le bougre. Il n'avait pourtant pas été motivé le moins du monde quand son oncle lui avait dit avoir jouer de ses relations pour ce taf. « Tu prouvera que tu es capable de faire quelque chose de tes dix doigts autre que rouler un joint. » Bon sang qu'est ce qu'il y avait de pire qu'être fliqué chez soi ? L'être alors qu'on a trente ans .

La belle blonde le rassure sur le fait de ne pas avoir caché tout son pactole sa caisse. Il la regarde de haut en bas, jugeant le peu de centimètre vraiment couvert et qu'à chaque respiration le tissus devait se distendre, même très légèrement tellement il était moulé sur elle. « Tu dois pas les cacher non plus sur toi. Ou alors à des endroits particulièrement bien cachés. Simple remarque. »  Il devrait bien évidemment les garder pour lui ce genre de supposition mais Caleb n'est doté d'aucun filtre , il ne pense pas forcement plus loin que le point finale de sa phrase. Leur conversation pourtant file facilement avec elle, et ce aussi sur les gars du quartier. « Tu as préféré faire appel à un professionnel pour sauvegarder ton orgueil. Bien joué» Caleb s'amuse encore en répondant « Mais tu es une faible femme, c'est normal qu'ils pensent que tu es incapable de quoique ce soit en mécanique » Le goût de la provocation encore et toujours. « Je leur dirais pas que Raiponce est dans sa tour juste car elle ne sait pas changer un pneu. Heureusement que y'a des Finn Ryder qui trainent. » Caleb n'a rien du prince charmant mais à défaut du chien galeux dans la belle et le clochard, Finn Ryder serait vraiment le plus plausible pour lui.

Ils finirent par faire les présentations même si pour sa part le jeune homme se faisait une petite idée déjà sur la douceur de sa peau. Elle savait peut être pas changer un pneu mais son épilation était parfaite de son genoux à sa cheville. « Caleb ou Cal si tu préfères économiser ta bouche pour autre chose. » Bordel si son patron apprenait qu'il parlait avec tant de légèreté à une cliente il se ferait défoncé, viré et son oncle finirait de croire qu'il est capable de quelque chose.... si il apprenait que quand elle va chercher le cric, il dévore du regard ses jambes et ses petites fesses bien trop mises en valeurs , oui il se prendrait une jante derrière la tête et l'aurait bien mérité. Il oublierait alors les idées qui lui passe furtivement entre les deux oreilles quand il prends l'outils et que leurs regards se croisent. Elle est vraiment mignonne, habillée de manière provocatrice mais avec une aura de joueuse, comme si rien ne lui importait , qu'elle se laissait porter par le vent sans s'inquiéter de ce que pensait les autres.

Caleb regarda autour et comprenait pourquoi ce n'était pas cher. Quand son père avait décidé de ne plus lui envoyer de tune il avait vécu dans ce genre de quartier, puis il avait vécu en prison. Dodie, elle n'avait pas eu plus de choix. Il ricane quand elle défend tout de même les petits jeunes. « Le fameux coup de la panne à coup de pneu crevé, c'est inédit et d'autant plus quand c'est au pieds de chez la gonzesse et sans elle à l'intérieure. Ils sont peut être gentils mais bien cons » Il essaie de se concentrer sur son taf mais sa nouvelle position, agenouillée à ses cotés ne l'aide pas. Sa robe a remonté et sa petite taille lui donne une vue plongeante sur son décolleté. « J'ai cru entendre dire qu'il y avait un château de libre et quelques princes à Disneyland en Californie. Dès que ta voiture est de nouveau ok tu pourras y aller » Elle trouverait facilement de quoi faire si elle les regardait comme elle le regardait lui avec ses grands yeux à moitié concentrés et rieurs.

Il prends appuie sur la carrosserie pour se relever et aller chercher un nouveau pneu maintenant que    la voiture était levée. De nouveau face à sa tâche il prends les épaules de la petite blonde pour l'écarter. « Pas que ça peux être dangereux mais je voudrais pas que tu te casse un ongle. Tu ferais mieux de regarder un tuto sur youtube au pire. » Caleb passe une main sur son front pour retirer les cheveux qui l'encombrait et finit son travail consciencieusement. « Et tu fais quoi de ta vie à part éviter les plans foireux de tes voisins ? » Il ne saurait dire si il s'intéresse vraiment, si c'est pour faire la conversation ou si c'est pour la draguer. Il est un peu dans le flou mais continue d'avancer pour voir si ça mènera à quelque chose. A la fin du montage déjà. Il se relève et admire le résultat. « Bon pas mal. On va devoir passer aux choses sérieuses... » Il avait un petit sourire mais pensait  au paiement.Totalement... ou presque.En tout cas le groupe qui passait derrière, fièrement sur leur vélo en avait décidé autrement. Ils se mirent immédiatement à mimer le coït sur leur selle en poussant des cris d'animaux. Caleb arqua un sourcil, s'appuya sur la portière en croisant bras et jambes et écoutait les propos des garçons « Dodie a mis sa beeellle rooobe. On sait ce qu'elle veux ! » Et des hurlements de singe de retour qui font d'autant plus sourire le garagiste « Heureusement qu'ils sont pas des meufs, ils savent très mal simuler … et non je suis pas un pro des simulations féminines je te rassure. » Dans la queue de peloton il y avait un petit gamin, de dix ans à peine qui essayait tant bien que mal d'imiter les grands sans savoir vraiment le second degrés des choses. Mais il fut moins doué et s'éclata à terre. Caleb aurait laissé faire si c'était un ado mais là il s'avança doucement vers le petit garçon et scruta ses cuisses où le jean s'était ouvert « Ah bah bravo bonhomme , ça t'apprendra à vouloir faire comme les autres. » Il dépoussière la plaie, légère.

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@Dodie Goulden

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Quand elle discute avec le garagiste, sa cible, Dodie est pleine d'espoirs quant à la concrétisation de son plan. La conversation est tellement facile et fluide avec lui que le rapprochement se fera sûrement naturellement, sans qu'elle n'ait besoin de l'approcher avec instance ou d'en faire trop. Il se permet même déjà les phrases sans filtre. Elles donnent l'air de n'être qu'une constatation, mais elle relève une touche de jugement concernant sa robe. Trop courte et moulante, Caleb est certain qu'elle ne peut pas dissimuler son collier en or sous sa tenue légère. Elle ne possède de toute façon que des babioles bon marché qui ne lui coûtent rien mais qu'elles gardent longtemps.

- Et la technique de mettre des objets de valeur dans le soutien-gorge, ça ne te dit rien ? C'est sûrement le seul endroit où ils n'iront pas chercher.

Elle compte bien se comporter de la même manière et avoir du répondant. C'est ainsi qu'elle perçoit les conversations : elles doivent être franches, pour que chacun puisse dire ce qui lui passe par la tête. Pourtant, elle est censée réfléchir pour que le rapprochement s'établisse, même si elle a l'impression de dialoguer comme elle le ferait en temps normal. Lui aussi d'ailleurs ne semble pas bien différent avec sa clientèle de ce qu'il doit être au quotidien. Il ose les remarques masochistes, sans se défaire de son air amusé. De nature espiègle, Dodie semble avoir trouvé le compagnon idéal pour s'envoyer quelques taquineries. Il aborde ensuite Raiponce et Flynn Rider, faisant des métaphores avec leurs personnalités. Elle a envie de rire parce qu'elle aime profondément ce Disney ; il se rattache à de bons moments de plaisanterie avec sa grande sœur, quand elle s'autorisait à rire.

- Au moins le professionnel ne t'emmerde pas dix jours plus tard ! Et tu tiens réellement à ce que la femme faible t'en foute une pour que tu évalues sa force ? Là on pourra reparler de ton orgueil blessé de mâle qui se croyait invulnérable !

Elle brandit sa main en l'air et prend une expression menaçante qu'elle n'essaie même pas de rendre crédible. Dodie n'est pas connue pour sa violence légendaire, peut-être même qu'elle se ridiculiserait en essayant de lui infliger une souffrance... telle un Thor essayant d'envoyer un poing à Hulk et qui n'obtient même pas un cri de douleur. Mais au moins elle aurait eu l'extrême plaisir de le gifler. Pourtant elle n'a pas haussé le ton, ses propos ne sont prononcés avec aucun agacement ; elle esquisse même un sourire identique au sien, montrant tout son amusement à renforcer ses ripostes. De la désinvolture, lui aussi en possède, peut-être même un peu trop pour être seulement son garagiste. En donnant son prénom, Caleb annonce son surnom par une phrase tendancieuse qui sous-entend clairement une pratique buccale fortement appréciée. Son visage révèle une forme d'exaspération, parce qu'elle voit très bien où cet audacieux veut en venir mais ne souhaite pas lui donner victoire. L'enfant insolent que sa mère lui avait décrit, avec beaucoup d'empathie, ne semble pas avoir beaucoup changé... si ce n'est qu'une touche de luxure s'est ajoutée. C'est pour neutraliser son effronterie qu'elle répond avec son petit sourire dédaigneux :

- Ce sera Caleb alors.

Ils discutent finalement des jeunes du quartier, qu'elle fréquente et apprécie, mais humilie avec une aisance appréciable pour poursuivre son bobard. Elle se sert de leur réputation de délinquants pour justifier son histoire de pneu crevé, avec une autre plus absurde encore. Elle a presque honte de salir l'image de ces gars qui sont toujours prêts à la servir. Tellement qu'elle les défend malgré tout, sans hausser le ton, tentant de rester naturelle.

- C'est quand même courageux de révéler ses sentiments, de s'abaisser à ça, surtout quand on sait que ce n'est pas réciproque.

Ou peut-être que c'est vraiment très con, quand il n'y a aucune chance, comme le soulignait Caleb. Elle a envie de croire que l'amour n'a pas de limite, et sûrement pas celle du ridicule, mais n'est pas certaine de pouvoir en faire autant pour l'être aimé ! C'est pour cette raison qu'elle admirerait son voisin tout autant qu'elle le jugerait de faible, s'il s'appliquait réellement à une telle déclaration maladroite !

- Pour un Flynn Rider, je pensais que tu m'aurais proposé une aventure excitante ! A moins qu'on puisse organiser une grosse fête dans le château, ça deviendrait alors intéressant.

Dodie le taquine à son tour, amusée par le personnage en lui-même. Il est indéniablement plus intriguant que les personnages Disney, même si elle apprécie les dessins animés. D'ailleurs, elle n'a pas envie d'afficher le fait que ça lui plairait bien de découvrir le Disney World, mais pour ne pas passer pour la gamine qui n'a pas grandi, elle prend le soin de ne pas mentionner cette passion secrète. Elle est de toute façon vite dégagée sur le côté, Caleb attrapant ses épaules pour l'inciter à s'écarter. Son geste est délicat mais ferme, si bien qu'elle se laisse faire. Ce qui permet à Caleb d'avoir une libre circulation de ses bras pour finir de changer la roue. Tout ce qui passe par la tête de Dodie, c'est que la manœuvre a été beaucoup trop rapide et qu'elle n'a pas eu le temps d'éveiller l'intérêt dans la tête du garagiste. Elle se redresse finalement pour continuer d'inspecter ses gestes.

- Avec un tuto je passerais mon temps à mettre en pause pour pouvoir faire les actions comme il faut et en même temps !

Il s'intéresse finalement à sa vie, mais comme toute personne ordinairement constituée d'un bon degré de sociabilité. La question-là, elle pourrait y répondre avec un discours poli et bien présenté : J'étudie dans le droit, en ce moment je suis stagiaire dans un cabinet d'avocats. A côté de ça, je suis préparatrice de commandes drive. Blablablabla. Mais elle n'a pas envie et elle est sûre que lui non plus n'a pas spécialement envie d'écouter ces conneries. Surtout qu'à sa façon de la toiser et de lui faire un clin d’œil, elle sait très bien qu'il se fiche pas mal de savoir si elle pose des courses dans un coffre ou si elle est une brillante employée dans une start-up à la mode !

- J'évite aussi que l'appartement soit trop vide... et j'aime bien faire la fête. Et toi, à part changer les roues et être un peu macho avec tes clientes ?

Elle laisse volontairement une phrase en suspens, pour laisser entendre que la luxure remplit l'appartement de cris jouissifs, en plus de fêtes démentes ! Dodie était convaincue que comme une ombre peu visible et passagère, Caleb serait son sauveur de pneus mais que personne ne l'apprendrait. C'est une croyance qui s'effrite au moment où il propose de passer aux choses sérieuses et qu'elle a enfin une vraie occasion de rebondir ; et où les branleurs de son quartier la surprennent et interviennent grotesquement, mettant inutilement de l'ambiance avec leurs cris de singes excités. Elle est surtout nerveuse qu'ils puissent faire écrouler son petit plan diabolique, avec leurs révélations précieuses. Les yeux levés au ciel, Dodie pousse un soupir d'exaspération et réplique avec un air de défi à propos de sa robe rouge.

- Admire plutôt ce que tu n'arriveras jamais à retirer, morveux !

L'air nonchalant, appuyé sur la caisse qu'il vient de réparer, Caleb détaille la scène avec intérêt, comme s'il regardait un épisode prenant de Stranger Things. C'est quand il s'amuse de la situation pour placer une raillerie dans la conversation, que Dodie s'entraîne elle aussi dans des taquineries pour rire avec lui.

- Comment bien imiter quelque chose qu'on n'expérimente si peu ? Les vidéos porno sont leur seul cours d'éducation sexuelle, mais ils n'ont pas l'occasion de reproduire ce qu'ils regardent pourtant toute la journée !

Son tact ressort encore une fois en abordant les simulations féminines. Décidément, cet homme-là a des sujets de conversation très variés !

- C'est justement parce qu'on excelle dans cet art que tu n'as pas dû te rendre compte qu'une ou deux de tes partenaires avait simulé !

Elle sait qu'il voulait souligner sa prétention, et ça, il en a ! Un peu trop pour un seul homme. Rien qu'à en évaluer sa dégaine, son sourire en coin et ses yeux pétillants d’espièglerie, y'a rien qui semble pouvoir détruire cette assurance qu'il dégage aisément. Il se transforme pourtant en mec protecteur, quand le gamin qui suit la bande et leurs imitations chute de son vélo et se fracasse par terre. Il s'avance vers lui pour inspecter sa blessure, donnant l'impression de se soucier réellement de l'enfant. Derrière l'allure confiante, se dissimule alors un être attentionné ? Un vrai Flynn Rider : le personnage n'a t-il pas bon cœur, au fond ? Ça, elle le garde évidemment pour elle, il ne faudrait pas qu'il reprenne de sa superbe seulement parce qu'il s'est senti démasqué. Elle les rejoint, mêle ses doigts dans les cheveux du garçon pour le rassurer, parce que maintenant son visage n'est plus marqué par la rigolade. Elle ne le sermonne pas parce que Caleb l'entreprend déjà, avec un ton à peine sévère. Sa voix est douce, tandis qu'elle continue ses caresses dans ses cheveux :

- Tu ne devrais pas être à l'école d'ailleurs ?

Pivotant la tête vers le bas, il répond que si mais que personne n'a eu le temps de l'emmener. La mère n'a pas le permis, le père n'est pas revenu depuis plusieurs jours, et le frère, lui, est occupé entre deals et emmerdes.

- Demain je t'y emmène. Sois là à 7h45 devant ma porte. Allez file, va plutôt aider ta mère.

Alors que le reste du groupe vaque à leurs occupations, et Dodie sait pertinemment que la drogue est en ce moment entre leurs mains, le petit retourne dans l'immeuble à pieds, en tenant son vélo à ses côtés. Elle se retourne finalement vers Caleb, qui a terminé son service et qui doit sûrement s'en aller. Avec le même ton qu'il a utilisé avant que le groupe les interrompt, elle reprend pour parler du paiement elle aussi.  

- Où est-ce qu'on en était... mh, on devait passer aux choses sérieuses, c'est bien ça ? Je peux t'offrir un café, une bière aussi... ou d'autres Raiponce t'attendent pour que tu les sortes de leurs tours ?

Code @Amiante

I'm in love with my car.

« - Et la technique de mettre des objets de valeur dans le soutien-gorge, ça ne te dit rien ? C'est sûrement le seul endroit où ils n'iront pas chercher. » Caleb fait mine de réfléchir puis secoue la tête. « Non, une fois j'aurais bien été m'en acheté un pour essayer mais la vendeuse m'a viré du rayon sous vêtement par l'oreille. J'avais certes 12 ans mais quand même, elle m'a peut être empêcher de développer une meilleure technique comme pickpocket ! » Le brun est son éternel humour, souvent déplacé. Puis elle est pétillante en plus sa cliente, lui réplique à la perfection, ne prends pas ombrage de ce qu'il dit sans fard . Et si il ne dit pas qu'avec ce genre d'emploie de professionnel on finissait par engager des gigolos c'est uniquement car il rit de la voir le menacer aussi ridiculement. Elle est toute fine la demoiselle … Goulden. Oui c'est le nom de famille qui est marqué sur la facture s'il se souvient bien.Cela l'étonnerait qu'elle réussisse à lui faire du mal combien même elle le voudrait. Puis si vraiment il fallait l'imaginer dans un match de catch autant la visualiser avec une autre de son espèce, c'était bien plus bandant puisque même si il aimait quelques rapports de force au lit, jamais au point que la voltige ne puisse s'apparenter à une prise de combat. « ça pourrait être intéressant, je trouverais bien quelqu'un d'autre pour le guérir mon petit orgueil blessé. Je te le dis, tout est prévu  et j'arrive toujours à tirer mon épingle du jeu » En tout cas c'est ce qu'il croyait, avoir le contrôle quoiqu'il arrive et n'était pas prêt de croire que la petite blonde lui prouverait le contraire.

Il finit par se présenter, non sans un commentaire grivaux qu'elle esquive avec élegance. Elégance qu'elle a en parlant aussi des petits merdeux de son quartier. « Hum oui s'abaisser à ça en étant certain qu'en plus on finira tout de même par s'endormir sur la béquille , je le ferais pas »  Avouer ses sentiments tout court, il ne se voyait pas le faire de toute façon. Pourquoi s'emmerder avec ça alors qu'on pouvait s'amuser, filer droit le temps d'avoir son héritage et s'amuser de nouveau. Et pour cela elle avait raison, rien de mieux qu'une bonne fête. « Flynn doit lui aussi se reposer après une folle aventure, trop de princesses à sauver à coup de crique » Il n'en dirait pas plus , laisserait planer le mystére.

Le jeune homme finit son œuvre non pas sans ena voir profiter pour un petit contact avec la blonde et sourit quand elle parle de sa façon d'agir devant un tuto, à mettre toujours sur pause. « Oui c'est ce que certains ado font aussi avec d'autre sorte de tuto plus explicite, et c'est comme la mécanique, ça mérite souvent de se laver les mains après. » Détail intime qu'il partage même si cela ne réflete pas vraiment son adolescence à lui. Il lui demande après un peu de sa vie et elle lui fait le plaisir de ne pas lui répondre conventionnelement. Elle lui laisse même imaginer qu'elle est aussi liberée que peut l'être sa robe rouge. Est ce qu'il devrait la croire ou partir du principe que c'est ceux qui en parle le plus qui en font le moins ? Principe qu'il dément lui même puisqu'il ouvre toujours sa gueule, peu importe le sujet. « Moi je méne la vie de célibataire typique, je suis un livre ouvert, aucun relief si ce n'est dans le calbulte. » Cela n'allait pas être à elle qu'il allait raconter son séjour en prison, le fait que ce taf il ne l'ai pas choisit, son oncle, feu son père, ou même son frère qui marche dans ses traces.

Les gamins leurs offrent une jolie distraction, Caleb s'en amuse beaucoup et attends un peu de voir comment la Dodie réagira. Elle réplique facilement, à lui et à eux. Encore une fois ça plait au brun même si il secoue la tête quand elle évoque que ses ex et leurs soit disante simulation. Il pourrait continuer sur sa vois mais au final, pour encore plus la surprendre il lui réponds simplement. « Ou alors j'étais trop bouré pour m'en souvenir et dans ce cas je suis pas responsable de mes piètres performances qui n'ont rien à voir avec le moi en pleine conscience ! » Et là il l'était, capable même d'aller au devant du petit qui s'était viandé comme une merde sur le bitume. Caleb ne cessait de dire qu'il n'aurait pas été le grand frère idéal, et que les enfants de ses rares amis il aimait les surnommer comme des mst . Mais au final, il aurait p'tre pas été le pire. Ils font une bonne équipe. Il s'occupe du plus urgent et elle le console, avec une douceur qu'il lui reconnaît immédiatement derrière ses airs d'allumeuse et de provocatrice,et trouve même un moyen de l'aider sur le long terme. « Tu as hérité d'une mission de baby sitter bravo... en espérant que ta voiture ne te lâche pas de nouveau avant que tu ne puisses réaliser ta B.A »

Les petits jeunes les délaissent pour de bon, pour faire ce que Caleb préfère ignorer. Il n'aurait rien à juger, à fait pire, avait plus d'argent déjà à l'époque que la très grande majorité d'eux . Les drogues et les deals n'étaient donc pas les mêmes. Puis plus âgé, il avait d'autre chats ou chattes à fouetter. Un peu comme ce soir où après son intervention il avait l'idée d'aller boire un verre, une sorte de rencard avec une petite serveuse du coin qui lui fera les yeux doux en lui ramenant son verre et qui avec un peu de bol finira par lui faire visiter les toilettes des employés. A la proposition de la jolie blonde, il n'est pas pressé de partir. Il regarde tout de même sa montre pour se donner un coté plus professionnel, plus occupé. « Et si je dis oui pour une bière, je vais me prendre une poêle dans la gueule ou ça ira ? En vrai, le temps de régler nos finances, je ne serais pas contre me poser Osera tu m'ouvrir la porte de ta tour ? Parce que je me vois mal escalader ton immeuble hein !» Il se redresse et va ranger sa boite à outils dans la voiture et récupérer les papiers nécessaires à la facture avant de revenir vers elle.

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@Dodie Goulden