I see Fire {Eden & Caleb}

I See Fire

J'étais sorti au petit matin d'une des plus jolies maisons de Newburry . Le mari de l'occupante ne devait plus tarder à rentrer. Il était à espérer qu'il n'irait pas rejoindre la chambre d'ami où les draps auraient témoigné d'une activité on ne peux plus suspecte. J'avais dormi quelques heures aprè l'avoir fait monter au rideau . Mon oncle me disait que je devais me montrer sociable... j'avais décidé de l'être avec elle. C'était juste une femme délaissée qui aimait se taper un petit jeune quand elle en avait l'ocaz. Pas de risque qu'elle se fasse un film sur la suite des évènments. C'était parfait !


Je n'avais pas pris ma voiture du bar à chez elle et donc rentrais, pénard à pied en déambulant ainsi dans ce quartier qui n'était pas le mien . J'étais encore un peu dans les vapes de toute l'herbe qu'on avait filmé avec madame la cougar qui voulait vraiment devenir coquine et tout expérimenter. Je passa devant ce petit parc au détour d'une rue, et me dis que ça ferait l'affaire. De toute façon je bossais pas au garage et je devais attendre que mon oncle , le flic sans peur et sans reproche . Je décidais de me poser dans l'herbe au calme le temps de pouvoir rentrer et pioncer dans ce lit et cette chambre où je pouvais même pas inviter mes plans culs. J'essayais donc de marcher aussi droit que possible pour pouvoir reprendre un appartement à défaut d'avoir fait assez mes preuves pour récupèrer mon héritage.

Le soleil pointait doucement le bout de son nez, et tel un tournesol , étendu dans l'herbe, je me retourna pour lui faire face. Se fichant totalement des panneaux d'interdiction « Défense de marcher sur la pelouse » ou bien même «  Défense de fumer », je faisais tout le contraire. Allongé dans la verdure ,je sortis un petit pochon de ma poche et mon grinder fétiche . Après m'être roulé mon réconfort, je continua de cramer quelques feuilles à rouler, juste pour le plaisir, juste car le feu m'avait toujours fasciné et que je me faisais chier.

Inconscient du passage des travailleurs lambda qui commençaient à se presser à travers ce parc, sans en apprécier, ni même respecter le calme, sur les coudes, ma tête fixant la lumière du jour je tirais taf sur taf.
A ce moment là, plus rien de tout cela n'avait d'importance, j'étais bien. Le stick fini je jeta négligemment le mégot un peu plus loin dans un banc de fleurs aromatiques. Je ferma les yeux et reposa mon crane à même la pelouse. Après quelques minutes une odeur de brûlé me vint au nez et le bruit d'une course venant dans ma direction me força à ouvrir un œil. La première chose que je vis était des flammes , de toute petite flammichettes léchant quelques fleurs à l'endroit où j'avais envoyé la fin de son joint. Certains se seraient empressés de se lever et de s'éloigner à défaut d’éteindre l'incendie. Moi j'en branlais pas une, au pire je pisserais dessus pour l'éteindre.

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@Eden Saldana